La rapidité et la fluidité d’internet permettent désormais d’effectuer nos achats en quelques clics. Faire son shopping en ligne n’a jamais été aussi simple, le boom actuel du e-commerce l’illustre bien. Ainsi, 67% des utilisateurs français de plus de 15 ans achètent régulièrement en ligne.
L’étude publiée ces derniers jours par YouGov met en lumière plus particulièrement la place que prennent les réseaux sociaux parmi les canaux de vente à prendre en compte. Une bonne raison pour les enseignes d’investir dans les réseaux sociaux et ainsi capter de nouveaux clients et fidéliser la clientèle.
Dans un contexte marqué par le Covid-19 et ses conséquences, le e-commerce occupe une place croissante dans les ventes. En effet, 85,5% des internautes français commandent sur Internet.
Le marché du e-commerce connaît ainsi une forte augmentation avec 24 % de croissance en France au 1er trimestre 2020 selon la FEVAD.
Toujours selon la FEVAD, les sites des enseignes traditionnelles ont joué un rôle prépondérant dans cette croissance, avec un taux de croissance des ventes e-commerce de 100%, très supérieur à celui des sites pure-players (15%), grâce au transfert réussi d’une partie des ventes magasins sur internet.
Le commerce en ligne se place ainsi comme incontournable pour les entreprises. Les consommateurs le plébiscitent car les commandes en ligne sont perçues comme :
Côté vendeur, il permet notamment de :
Les réseaux sociaux sont utilisés par 49 millions de Français en 2020. Ils représentent donc un canal très puissant et une cible très large. Les utilisateurs y découvrent de nouveaux produits au cours de leur navigation, qu’ils sont plus facilement susceptibles d’acheter lorsque l’offre de produit ou service est adaptée à leur profil.
Facebook, Instagram, YouTube ou encore Snapchat concentrent un volume d’informations considérables sur les habitudes et centres d’intérêts des consommateurs. Ces données mises à disposition des marques leur permettent de cibler précisément les consommateurs qui seront concernés ou intéressés par leurs offres.
Les réseaux sociaux s’adaptent aux attentes des consommateurs et ont développé sur leurs plateformes des fonctionnalités shopping. L’un des formats proposé sur Instagram et Facebook permet par exemple de taguer jusqu’à 5 produits différents sur une photo. En cliquant sur ces call to action, l’utilisateur accède à la fiche produit et en un clic est redirigé sur le site internet de l’entreprise où il pourra finaliser son achat.
Facebook permet également de créer des boutiques Facebook, sur laquelle l’achat sera directement possible sur cette page.
L’achat sur les réseaux sociaux a déjà séduit un nombre significatif de Français, selon l’enquête menée par Yougov. Près de 1 Français sur 3 (31%) a déjà acheté sur un réseau social. Et 1 Français sur 4 qui n’a jamais acheté pourrait le faire. Dans cet écosystème, Facebook est le canal à privilégier : 76% des français ayant déjà réalisé un achat sur un réseau social sont passés par Facebook ; 23 % par Instagram.
D’après l’étude menée par YouGov, 80% des achats correspondent à des paniers inférieurs à 50€. Inutile donc de proposer à la vente une voiture de collection sur ce canal. Proposez des prix d’entrée adaptés au budget de l’audience.
En effet, les internautes ne sont pas sur les réseaux pour rechercher un produit ou service. Les offres qui sont mises en avant doivent donc attirer leur regard, leur parler afin qu’ils s’y intéressent.
Il faudra faire attention à travailler vos stratégies dans la finesse pour ne pas heurter les consommateurs : 86% restent méfiants à l’égard des publicités ou des placements de produits sur les réseaux sociaux. Il est donc nécessaire de redoubler d’efforts pour construire un lien de confiance avec sa communauté et ainsi la fidéliser.